Le Conseil constitutionnel s'assure du consentement des candidats et des candidates à participer au premier, puis au second tour de l’élection.
Comment le Conseil procède-t-il ?
Dans le cas du premier tour, il s’agit de s’assurer qu’ils ont bien l’intention d’être candidats ou candidates.
Pour le second tour, il s’agit d’éviter de retarder la campagne.
En effet, le Conseil, lorsqu’il désigne les candidats ou les candidates habilités à disputer le second tour de l’élection présidentielle, s’assure que chacun de ces derniers a « porté à la connaissance du Conseil constitutionnel qu’il maintenait sa candidature ».
Cet accord écrit émanant des deux candidats ou candidates les mieux placés n’est pas exigé par les textes. Seul leur « non-retrait » de la campagne est exigé par la Constitution. Cependant, ce retrait peut intervenir jusqu’au jeudi suivant la déclaration des résultats du premier tour à minuit.
Si le Conseil se contentait de constater le « non-retrait » d’un des candidats ou candidates, il serait dans l’obligation d’attendre le vendredi à 0 heure pour désigner les candidats et candidates du second tour.
Cela permet donc au Conseil constitutionnel de désigner les deux candidats ou candidates du second tour dès le jeudi suivant le premier tour de l’élection et, ainsi, d’éviter un retard dans la campagne du second tour.
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